Connaissez-vous vraiment les commotions cérébrales?

Les commotions cérébrales sont présentement un sujet d’actualité dans les médias. Que ce soit à travers l’association des joueurs de la LNH ou de LNF ou part des documentaires télédiffusés, on en entend parler de plus en plus. Même si les gens sont davantage outillés et au courant des signes et symptômes de ce problème de santé, il reste certaines idées préconçues. Testons vos connaissances!

Q : Il faut perdre connaissances pour avoir une commotion cérébrale?
R : FAUX

Saviez-vous que 90% des cas de commotions cérébrales ne seront pas victime d’une perte de conscience? De plus, il n’existe pas nécessairement de lien entre la perte de conscience et la sévérité des symptômes ou le temps de récupération post-commotion cérébrale.  Donc il ne faut pas utiliser la perte de conscience comme unique critère de diagnostic. Le diagnostic doit être basé sur une vaste liste de signes et symptômes, dont la perte de conscience n’en est qu’un élément.

Q : Un impact à la tête est nécessaire?
R : FAUX

Il est vrai qu’une chute ou un coup direct à la tête peut provoquer une commotion cérébrale. Cependant il est possible d’être victime d’une commotion sans coup direct. Par exemple, un ‘’whiplash’’, dans lequel le cerveau bouge dans la boite crânienne, peut être un mécanisme de blessure d’une commotion et ce même s’il n’y a pas de coup direct à la tête.

Q : Le cerveau des enfants est plus vulnérable aux commotions que celui des adultes?
R : VRAI

Des études récentes ont démontré que le cerveau en développement des enfants et des adolescents est plus fragile que celui des adultes. Ils seraient donc plus à risque de commotion cérébrale.

Q : Le port d’un casque protecteur ou d’un protecteur buccal diminue le risque de commotions cérébrales?
R : FAUX

Les études n’ont pas réussi à démontrer que ce genre d’équipement de protection diminue les risques de commotions cérébrales. Par contre, ils préviennent plusieurs blessures aux visages, à la mâchoire et aux dents, donc il y a plusieurs avantages à les porter. Par contre, il ne faut pas croire que les casques protecteurs et les protecteurs buccaux nous immunisent face aux commotions cérébrales.

Si vous pensez avoir été victime d’une commotion cérébrale, il est important de consulter un professionnel de la santé rapidement, afin de maximiser votre récupération.  Et la physiothérapie peut jouer un rôle important dans votre récupération.

Auteure - Karine est physiothérapeute chez Physio Max depuis 2017. Elle a complété son baccalauréat et sa maîtrise en physiothérapie à l’Université Laval (Québec) en 2016. Son principal intérêt clinique est le traitement des commotions cérébrales et des troubles vestibulaires. De plus, elle aime bien le côté sportif de la profession, elle qui s’implique entre autre avec l’équipe midget AAA de la région en tant que physiothérapeute.